Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 07-09-23

Ultimo aggiornamento: 19-09-23

 

Commenti: 15 reviews

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General

 

Riassunto: Ryô a disparu. Corps, et âme.

 

Disclaimer: Les personnages de "Les âmes grises" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Happy Birthday City Hunter! : Les âmes grises

 

Capitolo 3 :: Chapitre 3

Pubblicato: 08-09-23 - Ultimo aggiornamento: 08-09-23

Commenti: OK, OK j'avoue: le découpage entre les chapitres conduit à des chapitres courts pour l'instant d'où 2 chapitres nouveaux à la suite pour compenser. Bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

Ils ont mis quelque chose dans l’eau. Je n’arrive plus à penser. Ce sifflement me vrille les tympans, même quand je me bouche les oreilles. J’ai l’impression qu’il est ancré dans ma tête ! Le sifflement des bombes juste avant qu’elles arrivent sur nous. Le hurlement des femmes. Les cris des enfants. Plus jamais Arrêtez ça. ARRETEZ CA !  

 

 

La clochette à l’entrée du Cat’Eyes résonna dans le silence. Umibozu fit signe à Mick de se taire et ferma derrière lui. Ils rejoignirent Saeko et Kazue, installée à la table située tout au fond du café, qui discutaient à voix basse.  

 

- Je peux savoir pourquoi on chuchote ?  

- Miki est en pleine séance d’hypnose à l’étage. Gronda Umibozu, manifestement en désaccord avec ce qui se passait.  

- Assieds-toi, ça peut être long. Intima Saeko. Il y a eu du nouveau mais pour comprendre Kazue et toi devez connaître une… petite aventure, dirons-nous, qui s’est passée il y a quelques années, avant que vous soyez des nôtres.  

 

Kazue apprécia d’être ainsi intégrée dans le groupe et serra la main de Mick qui s’était glissé à ses côtés. Saeko interrogea Umibozu du regard et il lui fit signe de commencer tout en remplissant les tasses qu’il avait disposées sur la table.  

- Il y a environ trois ans, Kaori a failli rayer Shinjuku de la carte avec une bombe atomique.  

- Tu peux répéter ? Demanda Mick après s’être étranglé avec son café.  

- Tu as parfaitement compris, malheureusement. Un groupe terroriste surnommé l’Armée Noire avait développé une technique redoutable consistant à faire chanter divers pays avec une menace très simple : leur verser une importante somme d’argent, ou voir une partie du pays rasé par une bombe. Leur modus operandi intégrait systématiquement l’enlèvement d’une femme qui, une fois droguée et conditionnée, devenait l’intermédiaire entre le chef du groupe et les médias. Toutes étaient choisies en fonction de caractéristiques physiques leur permettant d’être transformées en « Sarah », une guerrière sans merci. Elle seule était connue, elle seule était sur le terrain pour diriger l’armée. Les responsables restaient à distance, bien protégés, et lui envoyaient leurs instructions via un récepteur.  

 

Saeko avala son café et fit signe à Umibozu de lui apporter quelque chose de plus fort tout en continuant.  

- Une fois l’argent versé, l’Armée Noire disparaissait pendant quelque temps. Les femmes étaient laissées sur place. Deux ont été tuées, trois ont été arrêtées puis soignées mais ne s’en sont jamais totalement remises, une s’est suicidée. Ils ont réussi à chaque fois jusqu’à ce qu’ils s’en prennent à Tokyo, plus précisément à Shinjuku. Ils ont eu alors la mauvaise idée de faire de Kaori leur « Sarah ».  

 

Elle tendit la main pour attraper la bouteille de whisky qui venait d’être posée sur la table mais Mick la devança et en versa dans leurs deux tasses.  

- Notre Kaori ? Qu’est-ce qui s’est passé, elle les a défoncés à coup de massue et elle a failli déclencher la bombe au passage ?  

 

Mick était fier de son coup d’humour mais déchanta devant les visages troublés des deux autres.  

- Non. Elle a failli réussir. Elle a même failli tuer Ryô de ses propres mains. Il s’en est fallu de très peu.  

- Falcon ! Ryô nous a fait jurer de ne pas parler de ça, jamais. Siffla Saeko.  

- Elle va peut-être s’en rappeler d’elle-même et ça n’aura plus d’importance. Répondit calmement Umibozu en montrant l’étage du doigt.  

- Euh you-hou ? Beau blond en perdition juste devant vous, on peut avoir les sous-titres ?  

 

Saeko descendit une tasse de whisky et fit claquer la porcelaine sur la table, balayant d’un geste le « chuuut » du géant.  

- Personne ne sait exactement ce qui s’est passé mais nous avons tous la même idée. Sarah devait tuer tous ceux qui se dressaient sur son chemin. Ryô se dressait sur son chemin. Sarah a tiré et cet idiot n’a même pas tenté de se défendre.  

- Il a quand même neutralisé la bombe !  

- A quelques secondes près ! Tu l’as dit toi-même ! On a failli tous y passer parce que Monsieur a voulu la jouer solitaire.  

- Hello ? Sous-titres ? Beau blond ?  

 

Umibozu soupira.  

- La bombe était placée en haut d’un des immeubles du Kabuki Chô. On était plusieurs à s’occuper de l’armée, et Ryô s’est chargé de la bombe. Il savait que Kaori… Sarah serait là pour la déclencher. En ne le voyant pas revenir Miki et moi on est partis le chercher. On les a retrouvés tous les deux, évanouis sur le toit, au milieu de cadavres. Le détonateur s’était arrêté à une seconde et demi, un câble tranché net. Ryô se vidait de son sang, touché à la jambe par une balle provenant d’un pistolet. Mais les terroristes avaient des mitraillettes.  

- Et Kaori avait un pistolet… Devina Mick. Une chance qu’elle ne sache pas tirer alors.  

- Sarah était douée. J’en ai été témoin.  

 

Mick leva un sourcil devant ce que sous-entendait le nettoyeur et sa façon de ne mentionner que « Sarah ». Restait un point d’ombre.  

- Et cette histoire ressort maintenant parce que ?  

- Le Doc a analysé le contenu des fléchettes. C’est une drogue qui selon lui ressemble à celle qui était utilisée par l’Armée Noire. Et pourtant on les a atomisés. Ironisa Umibozu.  

- Le ménage n’a pas été assez bien fait, de toute évidence. Il vous aurait fallu un vrai professionnel. Quelqu’un qui a le souci du détail, pas comme un certain gros butor !  

- Qui est-ce que tu appelles un gros butor ?  

- Tu te sens visé, l’armoire à glace ?  

- Et toi ? Rétorqua Umibozu, pointant une arme sur le front de l’américain.  

- Ah tiens, oui, un peu.  

- C’est pas bientôt fini, bande de gamins ?  

 

Umibozu devint cramoisi en entendant Miki le gronder et rangea son arme.  

- Pardon. Tu veux me fesser ? Demanda Mick avec un air de petit garçon pris en faute.  

- Elle non, mais continues et tes fesses dormiront sur le balcon pendant deux semaines ! Intervint Kazue.  

 

Saeko leva les yeux au ciel et se leva pour rejoindre Miki.  

- Alors ?  

- Elle dort. On a travaillé sur ce matin, ou plutôt hier soir, et sur ce qui s’est passé il y a trois ans.  

- Commençons par hier soir : j’en ai ma claque de me cogner le trafic routier de Shibaura au hasard, si j’avais un créneau horaire ce serait mieux. Geignit Mick.  

- Cherche à partir de 20h15. Et j’ai même mieux pour toi : elle se souvient avoir entendu un coup de frein violent alors qu’elle regardait la télévision. Elle a regardé par la fenêtre, vu un homme qui essayait d’enlever un adolescent, est descendue à toute vitesse et a ressenti une piqûre alors qu’elle maîtrisait le kidnappeur.  

- Donc je peux chercher du côté de chez Ryô : ce sera plus rapide.  

- Tu as déjà vu des caméras dans sa rue ? Demanda Umibozu, la voix mielleuse. Non et pour une bonne raison : il les enlève aussitôt qu’on tente d’en mettre.  

- Fuck. Donc : Je cherche une voiture qui serait passée à la fois dans son quartier ET à Shibaura. Easy.  

- Et pour le reste ? Demanda Saeko.  

- On a débloqué pas mal de points dans sa mémoire, mais à partir du moment où elle a été droguée beaucoup de détails restent flou. J’ai préféré la forcer à se reposer.  

- Quelque chose d’utile, selon toi ?  

- Elle se souvient d’une pièce noire, froide, aux murs lisses. Ce n’était pas sur le bateau, plutôt un bâtiment : elle a parlé d’un sol en béton. Elle a dit aussi qu’ils n’avaient pas roulé longtemps avant d’arriver sur le bateau une fois sortie de l’endroit où la retenait prisonnière. Dix, peut-être quinze minutes.  

- Un endroit à quinze minutes du port ? Ça nous laisse quoi, quelques milliers d’endroits à vérifier ?  

- Je l’emmènerai demain faire un tour, voir si elle reconnaît quelque chose maintenant qu’elle sait ce qu’elle cherche.  

- Et moi je vais retourner à mes vidéos. Interrompit Mick qui s’était levé à son tour. Saeko ma chérie, tu pourrais demander à ce que la qualité soit un peu améliorée ? J’ai les yeux qui se croisent à force de regarder du noir et blanc tout flouté sur un ordinateur.  

 

L’inspectrice regarda sa montre et sembla avoir une idée.  

- Je te propose le même programme, mais sur écran géant. Fit-elle en attrapant son téléphone dans son sac.  

- Cool. Y’aura du pop-corn ?  

- Si tu le prépares. Allô Reika ? Je te réveille ? Tant mieux, juste retour des choses. Arrête de pester : on a besoin de ta salle vidéo. Oui, maintenant.  

 

  

 


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